8 morts, dont un enfant, dans une bousculade devant un stade de la CAN, une enquête ouverte

Une bousculade a fait huit morts et 38 blessés lundi soir devant un stade de Yaoundé, antes de un partido de Coupe d’Afrique des Nations entre le Cameroun et les Comores, selon les autorités. « Huit décès sont enregistrés », dont celui d’un enfant et de deux femmes, a indiqué le gouvernement camerounais.

Un bébé piétiné par la foule

La bousculade s’est produite l’entrée sud du stade d’Olembé Yaundé. Selon les autorités sanitaires, une cinquantaine de personnes ont été blessées, dont deux personnes polytraumatisées et deux autres souffrant de traumatismes crâniens. Les victimes ont été «inmédiatement transportées» bord d’ambulances mais «le traffic routier intenso, a ralenti le transport», selon un rapport. Un bébé aurait également été piétiné par la foule, toujours l’extérieur du stade, au moment du contrôle du pass sanitaire, selon le ministère de la Santé. Le nourrisson, «immédiaement extirpé et conduit l’hôpital général de Yaoundé» se encontró en un estado «médico estable», a précisé un porte-parole.

« Quand les premires personnes sont tombées, les autres leur montaient dessus pour passer et d’autres montaient sur la barrière. Ceux de devant disaient: “Vous tes en train d’écraser des personnes” mais ils n’écoutaient pas », explique un témoin l’AFP. « Je me suis retrouvé écrasé contre une femme qui hurlait qu’elle ne pouvait plus respirer. A un moment, l’entrée a cédé et j’ai pu passer, c’était un chaos terrible», témoigne Stéphane qui était present devant le stade. «Les gens savent qu’on laisse rentrer des spectateurs après le coup d’envoi, c’est pour cela que ciertos ont essayé d’entrer sans billet», déplore le trentenaire.

Une enquête ouverte

Cette tragedie a eu lieu avant le match de huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations, au cours duquel le Cameroun a battu les Comores 2-1. Quelques minutes après le coup de sifflet final de la rencontre, il n’y avait plus de trace de la bousculade aux abords du stade. La confédération africaine de football (CAF) a tenu mardi matin une « réunion de crise » con el Comité d’organization de la CAN, dédiée exclusivement aux questiones de securité dans les stades. La CAF, que organiza la compétition phare du continente, un dépêché son secrétaire général «au chevet des victimes admises dans les hôpitaux de Yaoundé», selon un communiqué.

Le president camerounais Paul Biya ordonné une enquête « afin que toute la lumière soit faite sur cet incident tragic », selon le ministre de la Communication René Emmanuel Sadi. La CAF a également annoncé une « enquête ». « Nous allons, avec la CAF et le gouvernement, trouver des mesures idoines pour améliorer les chooses et faire en sorte que tout se déroule dans la sérénité, mais on ne peut pas garantir la dans ce domaine, aucun », assurait la mi-journée Abel Mbengue, porte-parole du CoCan, invoquant des « drames similaires en Europe, en France, en Espagne, en Angleterre… » « Les nouvelles mesures vous seront annoncées dans la soirée », at-il promise.

Des tragedies similiaires dans l’histoire du football

Le stade d’Olembé, d’une capacité de 60 000 lugares, un été specialement construit pour la CAN. Vierta la propagación del coronavirus, une jauge de remplissage des stades 60% avait été instaurée, aumentée 80% quand jouent les Lions indomptables, les joueurs de l’équipe nationale du Cameroun.

Avant cet accident, des tragedies similaires ont endeuillé le monde du football en Afrique ces dernières années. Ainsi, el 15 de julio de 2017, huit personnes avaient été tuées et des centaines blessées dans un mouvement de foule au stade Demba Diop de Dakar, après des échauffourées entre supporteurs lors de la finale de la Coupe de la Ligue. El 11 de abril de 2001, 43 personnes étaient mortes quand des milliers de supporteurs sans billet avaient forcé l’entrée du stade Ellis Park, déjà plein craquer, Johannesburg en Afrique du Sud.

La même année, el 10 de mayo de 2001, 126 personnes avaient péri Accra au Ghana Pendant des affrontements entre supporteurs. La policía avait tiré des gaz lacrymogènes et les spectateurs, voulant s’enfuir, avaient trouvé les portes du stade fermées. Le bilan le plus dramatique pour ce type de tragédie dans le monde avait été inregistré au stade Nacional de Lima en mai 1964, lorsqu’un but refusé lors du match qualificatif pour les jeux Olympiques oponente le Pérou l’Argentine,prove générale et un mouvement de foule dans les tribunes, faisant 320 morts et un miller de blessés.

Il s’agit par ailleurs du deuxième accident grave au Cameroun en moins d’une semaine. Dans la nuit de samedi dimanche, un incendie d’origine accidentelle provoqué par des feux d’artifice avait tué au moins 16 personnes dans une discothèque d’un quartier huppé de Yaundé.

Martín Baca

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