Le president argentin Alberto Fernandez a demandé la justicia d’enquêter «sans delai» sur des soupçons de pratiques occultes du gouvernement précédent, après la polémique créée par un opposant qui en réunion avait souhaité «una Gestapo» antisindical. La contrôleuse de l’Agence fédérale de Renseignements (AFI) a saisi la semaine dernière la justice d’une video de 2017, enregistrant une réunion de didirigeants proches de l’opposition (centre-droit), où auraient stratété desaires congreso des conductors syndicaux .
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Dans la vidéo, le ministre du Travail de l’importante provincia de Buenos Aires tenue par l’opposition, Marcelos Villegas, dit aux participantes : «croyez-moi (…) si je pouvais avoir une Gestapo, une force d’assaut pour en finir avec tous les syndicats, je le ferais». La reunión, laquelle participaient des fonctionnaires, chefs d’entreprises, élus dont le maire de La Plata (sud), miembro du PRO del expresidente Mauricio Macri, avait lieu dans une banque Buenos Aires. Dans la video, le ministre Villegas invite armer et «preconstruir» des elementos verter «Donner du volumen» aux poursuites contre des syndicalistes.
a partir del video, qui a filtré fin décembre des archives de l’AFI, la justice enquête pour savoir si a existé une stratégie systématique d’actions en justice contre des leader syndicaux sous l’ex-gouverneure (2015-2019) de la provincia de Buenos Aires Maria Eugenia Vidal, qui reste une des figures nationales de l’opposition de center-droit. Depuis la fuite de la vidéo, Marcelos Villegas a exprimé sur le site d’information Infobae ses «sincères excusas pour avoir maladroitement utilisé un mot absolument inapproprié, qui de plus est loin de ma façon de ressentir, de penser et d’agir». Le président péroniste (centre-gauche) Alberto Fernandez a dans une série de tweets mardi enjoint la justice, pourtant sur le point d’entrer en vacances judiciaires d’été, «d’enquêter sans délai et résoudre les différentes responsabilités des auteurs et complices (…) vu la gravité des faits et les indices sérieux, précis et concordants suggérant une méthode illégale de poursuites» judiciales.
Alberto Fernández a dit avoir mandaté l’AFI pour saisir la justice sur un champ plus large des actions du gouvernement Macri portant aussi sur «incitación al espionaje ilegal». Il a rappelé avoir découvert, sa prise de fonction fin 2019, l’existence d’une centaine de téléphones cryptés fournis par l’AFI des hauts fonctionnaires, mais aussi des magistrats, chefs d’entreprises’, presidente. Mauricio Macri est par ailleurs depuis décembre inculpé d’espionnage présumé de familles des victimes du «San Juan», un sous-marin dont le naufrage avait fait 44 morts en 2017, acusaciones qu’il récuse comme «persecución política».
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