Público el 27 oct. 2020 10:00Por ejemplo, jour le 27 oct. 2020 15:23
Depuis le colossal site d’exploitation gazo-pétrolier de Vaca Muerta, en Patagonie, le président argentin Alberto Fernández (centre gauche) annoncé ce mois-ci un nouveau « plan gaz », casque de chantier sur la tête et imposant logo ‘entreprise energía nacional, YPF dans le dos. En remplacement du précédent texte, il repose notamment sur une subvention étatique d’un prix garanti versé aux entreprises productrices, sur trois ans.
« On souhaite apporter de la visibilité un secteur qui avait perdu la confiance »souligne le secrétaire l’Energie, Darío Martinez, qui déploie les objectifs : générer 5 mil millones de dólares de inversiones, dégager 2,5 mil millones de recetas fiscales suplementarias y realización de una economía de dólares en 2024.
Obliguée d’importer son gaz de Bolivie
C’est que, sous l’impact d’un cycle récessif depuis 2018 la production de gaz stagne et menace de décliner. Paradoxe pour ce pays qui possède le deuxième plus important gisement de gas no convencional au monde : l’hiver, l’Argentine est contrainte d’importer depuis la Bolivie. « Le plan va nous permettre de remplacer nos importations […] afin de prendre soin de nos devises étrangères », poursuit Darío Martínez. Encore elles. Les réserves nettes de la banque centrale en dólares sont au plus bas. De nouvelles mesures restrictives l’achat de dollares ont été instaurées le mois dernier mais l’écart, inédit, entre le taux de change parallèle et officiel fait redouter une brutale dévalue, ce dontstre s’esté leco mini défenldu’ , Martín Guzmán.
Un volet du « plan gaz » prevoit d’ailleurs que les investissements réalisés le soient de façon graduelle en pesos, dans le tissu économique local. « Car le problème de ce secteur est qu’il génère peu de valeur ajoutée pour le pays, les entreprises internationales arrivalnt avec leur propre technologie »comentario de Mariano Barrera, economista de la facultad latinoamericana de ciencias sociales. « Mais pour l’économie régionale de la Pataganoie, cela reste un secteur stratégique en termes d’emplois et de recettes ».
Descubrimiento de recursos naturales inespérées
Un secteur porteur, des schémas d’avenir stratégiques… ce quatrième plan gaz résonne comme une antienne, répétée depuis huit ans, peu après la découverte de ressources naturelles inespérées Andes au pied une de laes2 baptisee Vaca Muerta. Le gisement a maintes fois été présenté comme le «joyau energétique» de l’Argentine, laissant miroiter sa potentielle manne exportatrice, pourvoyeuse de précieux dollares, notamment sous le gouvernement de Mauricio Macri (2015-2019, centro).
Mais il s’agit de gaz no convencional et les technics d’exploitation sont très coûteuses, observa Mariano Barrera. « Vaca Muerta est un rêve, una ilusión »renchérit Florencia Balestro, economista de la Universidad de Buenos Aires. « Les ressources sont là, mais l’Argentine manque encore de compétitivité et devrait réaliser de trs grands travaux d’infrastructures pour parvenir exporter, avec la construction d’un gazoduc vers le port. » Le potentiel du pays : se trouver aux antípodas de l’Europe et de la Chine potentiellement avides de gaz l’hiver lorsque la demande faiblit au même moment localement, en plein été. «Notre salut ne va pas venir de Vaca Muerta», tranche le secrétaire l’Energie, en soulignant que l’Argentine cherche réinsuffler la production de ses autres sites gaziers également. Dans l’immédiat, les ambitions exportatrices affichées par le plan se porteront vers les marchés chiliens et brésiliens, épaulés par des conduits déjà existants.
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